Le monde selon Biosca ou la conscience de
l’Oiseau
par Christophe Corp
A René Biosca, mythographe du songe dans le vent.
L’univers de René Biosca est fourmillement de l’aérien. Il semble que sa peinture est née un jour aigu de tramontane, lorsque le ciel tamise grises cavalières les nuages ou bien encore un jour de Mistral fort, ciel de bleu pur, mistral à toutes les poésies, à toutes les démences, lorsque le monde devient propice à toutes les trans-gressions.
Le vent est chez lui moteur d’inspiration, air inspirateur et pour ainsi dire
ventilateur de l’âme inquiète qui grâce à lui, acquiert cette propension à flotter dans les airs, cette propension à s’alléger.
La très vieille leçon de perspective des peintres de la Renaissance, devient sous son regard aspiré des vents, ligne de fuite de mistral et les personnages elfiques qu’il y figure, y filent doux dans le bleu grave de l’existence.
Le Roi Vent qui les met en fuite y est célébré en un Carnaval de couleurs.
Lire l’article en entier voir numéro 238 – 239 p 281- 285